Le mystère du système de propulsion des ovnis (vidéo)

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Dans son dernier ouvrage Les ovnis voyagent dans le temps, publié aux éditions Trédaniel, Jean-Claude Bourret interviewe le physicien Patrick Marquet sur un sujet qui passionne les ufologues depuis plusieurs décennies.

Quels moyens de propulsion utilisent les ovnis pour se déplacer dans l’espace et le temps ? La maîtrise de l’antimatière serait-elle liée à l’antigravité ?

Serons-nous capables de maîtriser cette technologie ? Découvrez un extrait de leur discussion sur ces sujets, avec notamment l’évocation du mystérieux épisode de la Tougounska, survenu en Sibérie le 8 juin 1908.

– J. C. B. : Si je vous suis bien, d’après vous, l’antigravité pourrait être liée à l’antimatière placée dans des conditions bien particulières de façon à restituer une énergie négative ?

– P. M. : Oui, ou du moins un mécanisme équivalent. À ce titre, on se doit de revenir un instant sur le fameux épisode de la Tougounska.

– J. C. B. : Je me souviens de cet évènement. Rappelez-moi les détails.

– P. M. : Le 30 juin 1908, en Sibérie centrale s’est produite une catastrophe sans précédent que l’on qualifierait aujourd’hui d’écologique.

Ce matin-là, une gigantesque explosion se produisit à basse altitude et dont l’amplitude se révéla équivalente à 15 mégatonnes, c’est-à-dire 1 000 fois la bombe atomique d’Hiroshima.

Cette explosion causa la mort de plusieurs centaines de milliers de rennes et abattit plus de 60 millions d’arbres sur un rayon de 2 000 km.

L’onde de choc fut enregistrée en Europe occidentale et aux États-Unis : pendant plusieurs jours, la nuit resta illuminée sur tout le continent.

– J. C. B. : On pense immédiatement à une météorite.

– P. M. : La communauté scientifique internationale s’accorda en effet d’abord sur l’effet de souffle provoqué par un astéroïde se désintégrant vers 10 km de la surface terrestre.

Cela était ensuite confirmé par une série de modélisations réalisée dans les années 1960 qui concluait que « l’objet » dénommé TCB (Tunguska Cosmic Body) avait pénétré l’atmosphère sous un angle d’environ 30 degrés.

Aucun cratère ne fut relevé, ce qui pouvait aussi impliquer la chute d’une comète enrobée d’une gangue de carbone et de fer de 60 m de diamètre qui lui aurait permis d’atteindre les dernières couches terrestres avant de se désintégrer.

– J. C. B. : Très bonne analyse.

– P. M. : Il existe cependant une autre hypothèse suggérée par les scientifiques américains Clyde Cowan et Willard Frank Libby en 1965.

Selon leurs estimations, un kilo d’antimatière s’annihilant avec les molécules terrestres environnantes pendant la pénétration atmosphérique aurait suffi à produire les mêmes effets.

– J. C. B. : Pure spéculation, non ?

– P. M. : Sauf que ces scientifiques n’étaient pas les premiers rigolos.

– J. C. B. : Expliquez-moi.

– P. M. : W. Libby était un chimiste reconnu pour sa contribution au développement de la méthode de datation au carbone 14 en 1949, qui lui valut le prix Nobel de chimie en 1960.

C. Cowan, quant à lui, était le codécouvreur du neutrino en 1956 avec Frederick Reines et tous deux reçurent le prix Nobel de physique en 1995 pour ces travaux.

(Le neutrino est une particule fondamentale neutre théorétiquement prédite par le physicien suisse Wolfgang Pauli en 1930 [Prix Nobel de physique 1945] pour expliquer une énergie surabondante produite lors de la désintégration β)

– J. C. B. : Ce sont en effet deux « pointures ».

– P. M. : Se basant sur leur conclusion, on doit d’emblée écarter la chute d’un morceau d’antimatière « nu », lequel se serait annihilé bien avant d’atteindre notre planète.

Si l’on soutient l’hypothèse de Cowan et Libby, on doit alors envisager cette antimatière comme ayant été « transportée » dans une sorte d’enceinte de confinement qui se serait soudainement détruite, exposant ainsi cette antimatière au contact de notre atmosphère.

Cette exposition instantanée aurait alors produit une énorme quantité de photons énergétiques contribuant à créer la boule de feu observée, puisque aucune radioactivité n’a été détectée au sol depuis 1908.

Ce fait peut être corroboré par plusieurs témoins russes de l’époque qui rapportent selon mes sources avoir aperçu un objet long qui a brusquement changé sa trajectoire avant sa transformation en boule incandescente.

– J. C. B. : On pense alors à une défaillance d’un ovni qui aurait ainsi libéré son « carburant » au-dessus de la Sibérie.

– P. M. : C’est une piste sérieuse.

– J. C. B. : Y a-t-il eu des expériences sur l’antigravité ?

– P. M. : Oui, bien sûr.

Par exemple, en 1993, le physicien Eugene Podkletnov de l’institut de technologie de Tampere en Finlande fit une curieuse découverte.

Il remarquait qu’un disque supraconducteur refroidi à 70 K en rotation dans un champ magnétique avait pour effet de voir la gravité supprimée à la manière d’un écran.

– J. C. B. : Était-ce fondé ?

– P. M. : En tout cas, Podkletnov améliora son dispositif en réalisant un « générateur d’impulsion gravitationnelle » de plusieurs types.

En 1996, ses résultats expérimentaux firent l’objet d’une publication dans Journal of Physics D :

« Weak Gravitation Shielding Properties of Composite Bulk Yba2Cu3O7-x Superconductor below 70 K under an Electromagnetic Field. »

– J. C. B. : Et donc ?

– P. M. : Aucun physicien n’a pu expliquer le phénomène.

Sur le plan théorique, une seule explication a pu être fournie à travers la théorie de Zelmanov en 2007 par D. Rabounski et L. Borissova :

« A Theory of the Podkletnov Effect based on General Relativity: Anti-Gravity Force due to the Perturbed Hon-Holonomic Background of Space » (Special report on Progress in Physics).

– J. C. B. : Était-ce la seule tentative d’expliciter cet effet antigravitationnel ?

– P. M. : À ma connaissance, oui.

Malgré l’appareil mathématique mis en œuvre qui est assez impressionnant, j’ai la conviction intime que la solution n’a toujours pas été trouvée.

– J. C. B. : D’autres expériences sont en cours ?

– P. M. : Quelques-unes.

En particulier au CERN depuis plus de dix ans, les physiciens essaient toujours de savoir si l’antimatière tombe « vers le haut », mais sans résultat à ce jour. […]

Les ovnis voyagent dans le temps, Patrick Marquet et Jean-Claude Bourret, 2023, Guy Trédaniel éditeur, p. 68 à 74.

(Source : INREES)

Weak Gravitation Shielding Properties of Composite Bulk Yba2Cu3O7-x Superconductor below 70 K under an Electromagnetic Field.

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