Une source de chaleur a été découverte qui peut faire prospérer les extraterrestres.

Dans une étude remarquable, des scientifiques ont trouvé des preuves d’une vie extraterrestre potentielle sur quatre lunes d’Uranus : Ariel, Umbriel, Oberon et Titania.

Cette avancée est le résultat d’une réanalyse des données de la sonde Voyager 2 de la NASA, qui a effectué des survols d’Uranus en 1986. La plus grande des 27 lunes de la planète, ces corps célestes doivent avoir de vastes océans profondément sous leurs surfaces glacées. Titania et Oberon sont considérés comme les candidats les plus probables pour abriter la vie.

Les experts du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA ont construit de nouveaux modèles en combinant les données de Voyager avec les informations recueillies à partir de télescopes au sol et les découvertes des missions Galileo, Cassini, Dawn et New Horizons de la NASA, qui ont conduit à la découverte de mondes océaniques.

 Ces océans semblent être réchauffés par une source de chaleur interne, les empêchant de geler. Ils contiennent également des sels et de l’ammoniac, qui agissent comme antigel pour maintenir l’eau à l’état liquide.

Les chercheurs pensent que cette découverte intrigante pourrait ouvrir la voie à une mission sur Uranus, qui permettrait d’explorer ces océans plus en détail et de rechercher la vie extraterrestre, en particulier des formes plus simples comme la vie microbienne.

De plus, ils espèrent qu’une telle mission éclairera les mécanismes par lesquels ces lunes génèrent suffisamment de chaleur pour garder l’eau liquide malgré la distance de 2,9 milliards de kilomètres du Soleil.

En comparaison, la Terre, à une distance de 150 millions de kilomètres, reçoit la lumière du soleil en seulement huit minutes, alors qu’il faut deux heures et quarante minutes pour que la lumière du soleil atteigne Uranus.

Uranus, contrairement aux lunes comme Encelade de Saturne, n’a pas la taille ou l’attraction gravitationnelle nécessaire pour réchauffer ses océans grâce au réchauffement des marées. 

Cela a conduit les scientifiques à théoriser qu’un mécanisme alternatif doit être responsable du fonctionnement des océans sur les lunes de la planète.

La recherche révolutionnaire a été publiée dans le Journal of Geophysical Research et republiée par le Telegraph Journal . Julie Castillo-Rogez, du JPL, a commenté l’étude, soulignant la présence d’océans à plusieurs endroits inattendus du système solaire, ce qui suggère l’existence de mécanismes encore mal compris.

Cette recherche est une étape essentielle pour comprendre le potentiel des corps riches en eau avec des sources de chaleur internes limitées et leur rôle dans le système solaire au sens large.

(Source : The Telegraph)