Lorsque des pilleurs de tombes péruviens contactent l’explorateur Thierry Jamin afin de lui remettre d’étranges reliques, ce dernier n’imagine pas l’incroyable histoire qui va suivre. Retour sur le déroulé des découvertes.
Au commencement de cette affaire qui paraît extravagante, il y a la révélation faite en octobre 2016 à un explorateur français, Thierry Jamin, fondateur de l’Institut péruvien Inkarri-Cusco, une ONG consacrée à la recherche archéologique.
Ce spécialiste des civilisations précolombiennes est en effet contacté par des pilleurs de tombes, ou huaqueros. Ils veulent son avis sur de mystérieuses entités momifiées retrouvées dans la zone Nazca-Palpa au Pérou.
L’un de ces pilleurs lui apporte tout d’abord une « drôle de petite créature humanoïde à trois doigts » mesurant 24 centimètres, avec une petite tête aux allures d’E.T., puis une main desséchée avec trois doigts, de 39 centimètres de long, Jamin se retrouve alors plongé dans une aventure incroyable qui va déchaîner les passions mais interroge sérieusement l’histoire de l’humanité.
Convaincu que le matériel biologique qui lui a été remis est bien réel, Jamin va, pendant des semaines, tenter d’entrer en contact (non sans peine) avec le chef des huaqueros, Mario à l’origine de cette découverte. L’objectif étant d’essayer de préserver ce précieux matériel, d’empêcher sa vente aux collectionneurs et de l’étudier de manière scientifique en impliquant les autorités péruviennes.
« Avec patience, nous avons réussi au fil du temps à gagner la confiance de Mario. C’est grâce à cette relation privilégiée qu’il nous a été possible d’étudier un grand nombre des mystérieux corps retrouvés par lui et ses compagnons dans le désert de Nazca, à quelques centaines de mètres des énigmatiques figures géantes gravées dans le sol », explique-t-il.
Des corps d’aspect humanoïde
Jamin apprend ainsi que, dans des galeries souterraines, les huaqueros ont découvert des coffres de pierre contenant des organes momifiés (mains tridactyles, têtes, cerveaux) et des corps complets de toutes tailles, semblant appartenir à différentes espèces d’origine inconnue, l’ensemble étant conservé dans une solution poudreuse blanchâtre qui sera identifiée comme de la terre de diatomée aux vertus antiseptiques.
Au total, plus de vingt corps complets y auraient été trouvés, selon Mario, leur taille variant de 20 centimètres environ à un mètre de hauteur. Jamin et son équipe, appuyés par de nombreux experts internationaux, en étudieront une vingtaine.
Mario dévoile également avoir mis au jour des centaines de petites pierres sculptées dans les sarcophages, certaines représentant des visages allongés avec des yeux en amande, des objets faisant penser à des ovnis et des pierres représentant divers animaux.
Il avoue aussi avoir vendu une partie de ces artefacts ainsi que des éléments biologiques (mains, cerveaux momifiés) à des collectionneurs du monde entier.
Il révèle aussi qu’au cours de leurs fouilles, ils ont rencontré de petites entités humanoïdes vivantes mesurant une quarantaine de centimètres de hauteur qui ont fui en les voyant.
Que penser de ces témoignages qui sembleraient indiquer que des créatures inconnues séjourneraient encore dans ce site ? L’énigme demeure.
Depuis que les huaqueros ont livré les premiers corps et morceaux de momies à Thierry Jamin et son équipe, les chercheurs ont comme objectifs d’examiner les reliques, de les faire analyser par des scientifiques dans plusieurs pays afin d’éliminer tout risque de fraude et de s’assurer que les matériaux biologiques sont bien authentiques.
Reste que les analyses ADN et datations au carbone 14 de ces momies ont un coût. D’où l’idée d’un financement participatif sur la plateforme Ulule, nommé « Alien Project ».
L’opération de collecte, lancée en 2017, est un succès et les études peuvent commencer. Mais la découverte de ces étranges humanoïdes va aussi déclencher des réactions passionnées sur la Toile, dont beaucoup relèvent malheureusement de supputations, de croyances ou de personnes qui ne se sont jamais déplacées pour vérifier sur pièce.
En février 2017, l’équipe d’Inkarri-Cusco reçoit deux têtes momifiées parfaitement conservées, aux allures d’extraterrestres de type « petits gris » : un crâne allongé, sans cheveux, ni poils, ni oreilles, un nez à peine visible, une toute petite bouche et deux grands yeux en amande, fermés par des paupières obliques. S’agit-il de reliques authentiques ou ont-elles été « fabriquées » ?
Les radiographies ne montrent pas de trace de fraude. Trois grandes mains tridactyles coupées suivent, composées de longs doigts à six phalanges terminées par des ongles. Sur deux de ces mains, on note la présence de mystérieuses plaques métalliques dorées circulaires, chacune recouverte de signes géométriques.
À quoi pouvaient servir ces plaques posées au centre de la paume ? À contrôler certains appareils ? Ou à piloter un vaisseau spatial ? Existe-t-il un lien entre ces momies et le phénomène ovni ? Les hypothèses sont ouvertes ! Reste que si l’on applique un ratio comparable à l’anatomie humaine, ces créatures devaient dépasser les 2,40 mètres. À quelle espèce inconnue de la science ces corps appartenaient-ils ?
Une espèce inconnue d’êtres humains
En juillet dernier, le chercheur britannique Steve Mera et son collègue Barry Fitzgerald se sont envolés vers l’Amérique du Sud pour analyser Maria. Au cours de leur recherche, Steve et Barry ont trouvé que Maria avait tous ses organes semblables à ceux d’un être humain normal.
À l’aide d’analyses ADN et de test carbone, ils ont déduit que Maria et les autres momies avaient au moins 1 800 ans. Les résultats des tests ont également révélé que la momie était à 98,5% « primate » et à 1,5% « inconnue », une composition génétique similaire trouvée chez les êtres humains modernes.
Les chercheurs ont également découvert des caractéristiques incroyables chez Maria, y compris des canines, l’absence d’oreilles et des crêtes épidermiques horizontales. Après ces résultats, Steve Mera a affirmé que sa nouvelle découverte pourrait modifier les livres d’histoire à jamais.
“Nous pouvons confirmer que nous avons des preuves que le corps de Maria constitue une découverte incroyable, une découverte qui pourrait nous amener à changer nos livres d’histoire pour toujours. Elle pourrait être la découverte la plus importante du 21e siècle”, a déclaré Mera.
Des momies d’origine extraterrestre… ou pas ?
Selon Mera, sa découverte pourrait réfuter de nombreuses affirmations non scientifiques faites auparavant, selon lesquelles ces momies mystérieuses seraient d’origine extraterrestre.
“Il y a certaines personnes qui tentent de convaincre le grand public que tous les corps représentent des hybrides aliens reptiliens qui vivent et respirent. Ce qui n’est tout simplement pas vrai, et cela doit cesser”, déclare Mera.
Un avis qui n’est pas du tout partagé par le Dr Konstantin Korotkov, professeur d’informatique et de biophysique à l’Université Fédérale de Saint-Pétersbourg, qui avait mené des études similaires sur les momies à trois doigts et conclu qu’elles n’étaient pas d’origine terrestre.
Notons au passage que le Dr Korotkov est un habitué de la controverse. En 2008 il avait été largement critiqué lorsqu’il affirma avoir créé une caméra capable de photographier l’âme humaine.
Les théoriciens du complot ont choisi leur camp
Lorsque le rapport de Konstantin Korotkov est apparu en ligne, de nombreux théoriciens du complot ont prétendu que le gouvernement couvrait intentionnellement l’existence des extraterrestres.
Et selon Korotkov, ces créatures qu’on a découvertes ont probablement péri à la suite d’une grande inondation ou de l’impact d’une comète.
“Une poignée de ceux qui ont survécu a rencontré des tribus sauvages d’hommes préhistoriques et leur a enseigné l’artisanat et l’agriculture. Ils se sont mariés avec des femmes locales. Ils avaient trois doigts et cette caractéristique génétique pourrait apparaître dans les générations futures”, affirme Korotkov.