Annales akashiques et sens d’une incarnation (vidéo)

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Quel est le sens de notre incarnation ? C’est à cette question que tente de répondre Emily Nicolle, autrice de l’ouvrage À la découverte des annales akashiques, publié chez Guy Trédaniel éditeur.

Cette femme aux perceptions très tôt extraordinaires se connecterait à ce que l’on nomme les « annales akashiques », cette vaste bibliothèque qui renfermerait la mémoire de l’Univers. Dans cet extrait, elle nous relate ses canalisations avec son tout premier consultant et nous explique le sens qu’ont, selon elle, nos incarnations.

Mes premières canalisations, et la compréhension du sens d’une incarnation

De retour chez moi, je continuai à capter les énergies de tout ce qui m’entourait, à tel point que même le calvaire (vous savez, le Jésus crucifié sur chaque place de village) me « parlait » quand je passais devant.

À la fin de ma formation en lecture des mémoires akashiques, nous avions eu comme consigne de commencer rapidement des consultations afin de ne pas perdre ce qui avait été initié, ce que je fis : une semaine plus tard, je réalisais ma première consultation.

On m’avait enseigné le déroulement d’une séance de consultation des annales akashiques de la façon suivante.

Le « consultant » nous pose ses questions qu’il aura préparées ; nous nous connectons aux akashas, et nous lui relayons les réponses obtenues.

Cette façon de faire ne m’attirait pas : j’avais la possibilité de recevoir les réponses avant de connaître les questions. Il y avait forcément une raison !

Il me semblait plus intuitif de me connecter aux akashas avant même la consultation.

Je recueillais ainsi directement auprès des maîtres et enseignants les messages qu’eux-mêmes souhaitaient transmettre.

J’imaginais que ce processus allait me permettre de dépasser la partie consciente du consultant, ce qu’il avait pu identifier par lui-même.

À l’aide des guides, j’allais avoir une vision globale de celui-ci, y compris de toute la partie qui était, encore pour lui, du domaine de l’inconscient.

Et, pour ce faire, je n’avais besoin que du nom, du prénom du consultant et, surtout, de ne rien savoir de lui. Je ne voulais pas que mon mental interfère dans ce que je captais.

Lors de la préparation de mon premier rendez-vous, il m’est apparu une sorte de film ; j’ai tout de suite compris que j’étais dans une des vies antérieures de mon consultant, Gérard.

Tout y était très détaillé, je captais tout des personnages qui apparaissaient dans ce film : leur psychologie, leurs émotions. Je connaissais tout d’eux, de leur début à leur fin. J’assistais à leur vie sans pouvoir intervenir, mais tout en percevant des messages qu’ils m’envoyaient.

Je recevais des informations sur Gérard, sur son chemin de vie, le but de son incarnation, des conseils… Et tout cela provenait d’une origine que je ne pouvais identifier.

J’étalais les mots sur le papier sans en comprendre toujours le sens, c’était assez fouillis.

Une fois la canalisation finie, j’appelai mon consultant en visio.

Je fis tout de suite une lecture de mes écrits à Gérard, sans savoir pourquoi il avait voulu me consulter.

Il avait préparé une liste de questions. Il n’eut à en poser aucune, ma canalisation répondait à chacune d’entre elles – et, qui plus est, dans l’ordre !

Cette vie antérieure lui parlait, comme un souvenir oublié, comme une sensation d’« inconnu connu ». (Ce terme d’« inconnu connu » est revenu pratiquement à toutes les consultations que j’ai pu faire par la suite.)

Tout avait du sens par rapport à ce qu’il vivait dans cette vie actuelle.

Son visage s’éclairait ; nous parvenions à établir des liens entre les deux vies, nous discutions de son « chemin de vie » tel que rapporté par les akashas, et de la façon de le réaliser.

Au bout de quelques canalisations, je suis parvenue à une lecture assez précise du sens de nos incarnations, ainsi que de leur processus d’évolution.

Lorsqu’une âme se crée, elle n’a aucune compétence – ni en bien ni en mal.

Le monde subtil étant impalpable, elle doit s’incarner, être dans la matière, pour éprouver, vivre des épreuves et en tirer des compétences, ou non.

En effet, nous sommes tout-puissants, et notre libre arbitre nous permet de choisir le chemin que nous prenons. Nous sommes libres, à tout moment, de nous réaliser, de valider nos compétences.

Pour qu’une âme fasse un cycle complet et valide toutes ses compétences, nous devons nous incarner 300, 400 fois… – un peu plus, un peu moins…, peu importe.

Autant de fois ? Oui, car notre mental prend (trop) souvent la main sur nos décisions, et il nous faut parfois vivre plusieurs vies avant de valider un acquis.

J’ai pu remarquer que la résilience, par exemple, était une capacité particulièrement dure à valider. Il est difficile d’arriver à se relever lorsque nous sommes à terre, et encore plus d’accepter d’avoir mal pour progresser.

Il nous faut plusieurs vies pour trouver cette force littéralement « surhumaine » en nous. « Surhumaine », oui, et c’est d’ailleurs sans doute la raison ! Il faut sûrement se rapprocher du monde subtil (des anges ?) pour acquérir cette potentialité.

Ça ne se juge pas, nous sommes dans la matière, nous souffrons, ressentons. Parfois, la tâche est ardue, nous ne sommes pas prêts, nous aurons besoin de nous réincarner pour aller au bout de notre réalisation, encore et encore…

Nous devons aussi bien acquérir des qualités dites « négatives » que « positives ». Pour acquérir la bienveillance, par exemple, j’ai observé que nous devons au préalable passer par des vies au cours desquelles nous travaillons notre malveillance.

L’ombre fait ressortir notre lumière.

Oui, nous le verrons dans les chapitres suivants, les personnes les plus dévouées ont souvent été les plus viles dans une vie précédente !

Un cycle d’incarnation complet se termine lorsque nous sommes ce que l’on appelle un « guide terrestre ».

Un guide terrestre est une personne qui est dans une bienveillance ultime, elle ne juge pas, elle aime, elle comprend toutes les diversités des caractères, des natures.

Un guide terrestre transmet son savoir, il accompagne et aide à la réalisation de chacun d’entre nous.

Par sa façon d’être, de vivre, il représente, pour beaucoup, une réponse, une orientation.

Une fois ce dernier stade réalisé, le guide terrestre bascule définitivement (ou presque) dans le monde subtil. Ainsi, l’âme accomplie aura une mission : guide spirituel ou autre chose – je n’ai pas pris le temps, encore, d’aller explorer de ce côté-là.

À la découverte des annales akashiques, Emily Nicolle, Guy Trédaniel éditeur, 2023, p. 33 à 36.

(Source : INREES)

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