Depuis son enfance, l’artiste basé à Londres Josh Gluckstein est fasciné par l’incroyable diversité de la faune de notre planète et inspiré pour créer des sculptures d’animaux à partir de matériaux trouvés.

Une grande partie des déchets qui échouent sur les côtes du monde entier sont dus à un système non réglementé dans lequel les pays les plus riches exportent des déchets vers les pays en développement, car cela revient souvent moins cher que de développer de meilleures infrastructures pour les gérer. 

Bon nombre des milliers de conteneurs maritimes exportés chaque année sont souvent déversés illégalement. Gluckstein partage :

Je me souviens d’être allé aux îles Galapagos et d’avoir visité une plage célèbre pour sa grande population d’otaries. C’était en effet incroyable de les voir à l’état sauvage, mais sur chaque centimètre de sable non recouvert d’otaries, il y avait des bouteilles et des canettes en plastique. C’était un spectacle déchirant. Je savais que je voulais créer des œuvres d’art qui ne créent pas de déchets et ne nuisent pas à notre planète.

Une nouvelle série intitulée  Gold  se concentre sur les animaux victimes de la traite en appliquant de la feuille d’or sur leur corps, soulignant les raisons pour lesquelles ils sont braconnés. 

Le  pangolin , par exemple, est en danger critique d’extinction car il est chassé illégalement principalement pour sa viande et ses écailles uniques. 

Gluckstein prévoit de montrer ces œuvres le mois prochain à la Woolff Gallery de Londres, une partie des ventes étant reversée au WWF . 

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