L’existence du monstre du Loch Ness jugée “plausible” après la découverte de fossiles

La plus célèbre des photos du monstre du Loch Ness, prise en 1934, serait en réalité un canular. © AP

Des fossiles de plésiosaures ont récemment été découverts dans un ancien fleuve au Maroc, indiquant que ces créatures préhistoriques, généralement présentées comme des “reptiles marins”, auraient également vécu en eau douce.

Cette découverte relance le débat sur l’existence et la nature du monstre du Loch Ness. Les scientifiques jugent la théorie du plésiosaure “plausible”.

Les théories autour du monstre du Loch Ness sont nombreuses: trompe d’éléphant de cirque, anguille géante, esturgeon géant, ou encore pénis de baleine. Selon certains, il s’agirait en fait d’un reptile préhistorique au long cou et possédant une petite tête.

Une description qui correspond à celle du plésiosaure, un vertébré aquatique qui a vécu au Mésozoïque, depuis le tout début de la période jurassique et jusqu’à l’extinction de masse à la fin du Crétacé.

Les plus sceptiques ne croient pas à cette théorie, avançant que si la créature avait survécu jusqu’à notre ère, elle aurait vécu en milieu salin, et non dans une eau douce comme celle du lac écossais. Toutefois, la science pourrait leur donner tort.

Des chercheurs des universités de Bath et Portsmouth, au Royaume-Uni, et de l’Université Hassan II, au Maroc, ont récemment découvert des fossiles de plésiosaures dans un système fluvial vieux d’environ cent millions d’années, qui se trouvait à l’emplacement de l’actuel Sahara, au Maroc.

Ce qui suggère que ces créatures préhistoriques ont pu vivre en eau douce.

Résidents permanents des eaux douces

Les fossiles découverts par l’équipe britannico-marocaine comprennent des os et des dents appartenant à plusieurs adultes d’au moins trois mètres de long, ainsi qu’un os du bras d’un bébé de 1,5 mètre.

L’usure sur les dents des créatures, qui semblent être tombées alors qu’elles étaient toujours en vie, suggère même que ces animaux préhistoriques se nourrissaient régulièrement de poissons cuirassés, et donc qu’ils n’étaient pas seulement de passage dans ces rivières d’eau douce.

« Par ailleurs, les os et les dents ont été trouvés éparpillés et dans différentes localités. Chaque os et chaque dent pourrait appartenir à un animal différent”, indique l’Université de Bath.

L’une des hypothèses serait que, à l’instar des bélugas, les plésiosaures toléraient aussi bien l’eau douce que l’eau de mer. Il est même possible que les plésiosaures aient été des résidents permanents des rivières, comme nos dauphins de rivière modernes.

“Nous ne savons pas vraiment pourquoi les plésiosaures se trouvaient en eau douce”, indique le Dr Nick Longrich, l’un des auteurs de la découverte. “Les paléontologues les appellent souvent des ‘reptiles marins’, suggérant qu’ils n’ont vécu que dans la mer, mais beaucoup de lignées marines ont fini par envahir les eaux douces.”

Cette découverte rend “plausible, à certains niveaux”, la présence de plésiosaures dans le Loch Ness, et donc la théorie selon laquelle Nessie serait l’une de ces créatures.

(Source : 7s7)

Représentation d’un plésiosaure en train de mettre bas. © AP

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