On pouvait déjà en voir sur les trottoirs, les parkings des hypermarchés… On retrouve maintenant des masques et des gants jetables en mer.
« Ça vous dit cet été de vous baigner avec le COVID 19… ? ». Les images tournées au large du cap d’Antibes par Laurent Lombard sont édifiantes. Au cours d’une plongée, outre les canettes de soda et autres saletés, le fondateur de l’association « Opération mer propre » est tombé sur un nouveau type de pollution : les masques et les gants jetables.
« Sachant que plus de deux milliards de masques jetables ont été commandés, bientôt il risque d’y avoir plus de masques que de méduses dans les eaux de la Méditerranée ! », lance ce militant de la nature.
Selon lui, il en va de la responsabilité de chacun afin d’éviter cette pollution avec un geste ultra-simple : les jeter dans une poubelle.
« Depuis plusieurs années certaines communes essaient de lutter contre toutes ces incivilités qui détruisent notre environnement et notre santé à long terme, il serait donc peut-être temps d’unir toutes les bonnes initiatives afin de résoudre le plus rapidement et le plus fermement cette nouvelle pollution. »
Malheureusement, il n’y a pas qu’à Antibes que les masques constituent une pollution d’un nouveau type. Certains élus demandent une proposition de loi visant à sanctionner d’une amende de 300 € le dépôt sauvage de gants ou de masques de protection contre le Covid-19 sur la voie publique ou des PV de 68 € comme pour les mégots.
Conscient de l’enjeu, le ministère de l’Écologie a décidé de lancer dans les semaines qui viennent une campagne d’affichage et des spots radios pour rappeler aux Français les règles en matière de traitement des masques usagés.
(Source : Le Parisien)
A reblogué ceci sur Mer et Océan.