Visualisation d’une ‘Structure colossale’ dans l’univers primitif (vidéo)

This visualisation shows the extent of Hyperion compared to the size of a typical massive galaxy cluster in the local universe.

Une équipe d’astronomes a utilisé l’instrument VIMOS du Very Large Telescope (VLT) de l’ESO pour identifier un gigantesque proto-superamas de galaxies se formant au début de l’Univers, à peine 2,3 milliards d’années après le Big Bang.

Cette structure, que les chercheurs ont surnommée Hyperion, est la structure la plus grande et la plus massive jamais trouvée si tôt dans la formation de l’Univers.

L’énorme masse du proto-superamas est estimée à plus d’un million de milliards de fois celle du Soleil. Cette masse titanesque est similaire à celle des plus grandes structures observées dans l’univers aujourd’hui, mais la découverte d’un objet aussi massif dans l’univers primitif a surpris les astronomes.

Situé dans le champ COSMOS dans la constellation de Sextans (The Sextant), Hyperion a été identifié en analysant la grande quantité de données obtenues à partir de l’enquête VIMOS Ultra-deep. Le VIMOS Ultra-Deep Survey fournit une carte 3D sans précédent de la distribution de plus de 10 000 galaxies dans l’univers lointain.

L’équipe a découvert que Hyperion avait une structure très complexe, contenant au moins 7 régions de haute densité reliées par des filaments de galaxies, et que sa taille était comparable à celle des superamas proches, bien qu’elle ait une structure très différente.

Ce contraste est probablement dû au fait que les superamas voisins ont eu plusieurs milliards d’années pour que la gravité rassemble la matière dans des régions plus denses – un processus qui agit depuis beaucoup moins de temps dans le bien plus jeune Hyperion. Compte tenu de sa taille si tôt dans l’histoire de l’Univers.

2 réflexions sur “Visualisation d’une ‘Structure colossale’ dans l’univers primitif (vidéo)

  1. Autrement dit, la précocité et complexité d’Hyperion surprend à première vue, sur ces deux plans. Ce qui suggère que ce type de structure se multiplie par la suite en plusieurs exemplaires comparables. Un peu comme des modules cosmiques.

    Que pourrait bien signifier le fait qu’un tel cosmos modulaire, formé d’amas galactiques, se généralise : s’agirait-il de structures morphologiques ayant des fonctions particulières qu’on pourrait investiguer davantage, ou que s’y développent des propriétés qu’on ne retrouve pas ailleurs. Ou bien s’agit-il simplement d’un phénomène hasardeux, découlant de lois cosmiques communes ou banales. Autrement dit, chaque groupe galactique a-t-il une identité propre, un peu comme chaque galaxie peut se distingue par sa forme, sa composition ou son histoire. Quant aux filaments de galaxies, existent-ils ailleurs, hors des groupes galactiques.

    Dans quelles conditions se produisent de tels groupes galactiques. Quelle serait l’histoire de leur formation. Sont ils tous formés spontanément sans règles communes, ou au contraire résultent-ils tous d’un cumul progressif de galaxies au gré des rencontres, comparable à la formation de corps célestes par simple coalescence de fragments environnants. Enfin, des simulations numériques pourraient-elles suggérer quels modèles de formation reproduisent au mieux les phénomènes observés.

  2. Autrement dit, la précocité et complexité d’Hyperion surprend à première vue, sur ces deux plans. Ce qui suggère que ce type de structure se multiplie par la suite en plusieurs exemplaires comparables. Un peu comme des modules cosmiques.

    Que pourrait bien signifier le fait qu’un tel cosmos modulaire, formé de groupes galactiques, se généralise : s’agirait-il de structures morphologiques ayant des fonctions particulières qu’on pourrait investiguer davantage, ou que s’y développent des propriétés qu’on ne retrouve pas ailleurs. Ou bien s’agit-il simplement d’un phénomène hasardeux, découlant de lois cosmiques communes ou banales.

    Bref, chaque groupe galactique a-t-il une identité propre, un peu comme chaque galaxie peut se distinguer par sa forme, sa composition ou son histoire. Quant aux filaments de galaxies, existent-ils ailleurs, hors des groupes galactiques.

    Dans quelles conditions se produisent de tels groupes galactiques. Quelle serait l’histoire de leur formation. Sont ils tous formés spontanément sans règles communes, ou au contraire résultent-ils tous d’un cumul progressif de galaxies au gré de rencontres, comparable à la formation de corps célestes par simple coalescence de fragments environnants. Enfin, des simulations numériques ne pourraient-elles pas suggérer quels modèles de formation reproduisent au mieux les phénomènes observés.

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