L’ère des robots-taxis est arrivée (vidéo)

Baptisé « Autonom Cab », ce taxi sans chauffeur, 100% électrique, vient d’être dévoilé par la start-up lyonnaise Navya. Il est présenté comme le premier robot-taxi au monde à être commercialisé.

Baptisé “Autonom Cab”, ce véhicule 100% électrique vient d‘être dévoilé par la start-up lyonnaise Navya. Il est présenté comme le premier robot-taxi au monde à être commercialisé.

“Ce n’est pas quelque chose qui va exister dans le futur, c’est quelque chose qui existe devant vos yeux. On a la possibilité d’avoir ce véhicule qui peut transporter de une à six personnes, s’insérer dans le flux de la circulation urbaine, rouler de 50 à 70 km/h, et qui permet un usage partagé des véhicules”, explique le PDGde Navya, Christophe Sapet.

Une myriade de capteurs garantissent l’autonomie de fonctionnement de ce robot-taxi, dont le prix est estimé entre 230.000 et 250.000 euros. Il va faire l’objet d’une expérimentation dans les rues de Paris.

(Source : Euronews)

Dans les rues de Paris ⇓

2 réflexions sur “L’ère des robots-taxis est arrivée (vidéo)

  1. La perte d’emplois est une remise en question : recyclage, déplacements, économie, loisirs ? Quoi faire ? Restructurer l’ordre économique, l’organisation sociale, la répartition des richesses ? Afin d’éviter des solutions forcées par conflits catastrophiques ? Interdire la construction de robots substituts de travailleurs ?

    Autre point de réflexion. Il fut un temps où on faisait des enfants pour satisfaire à la demande croissante de travailleurs : croissance du marché par consommation, par exploitation des ressources et par occupation de terres vacantes. Avec les conséquences qui s’ensuivent et que l’on connait : surpopulation (?), surexploitation des ressources, inégalité des richesses, accumulation de déchets, surchauffe climatique, pollutions de l’air, de l’eau, de la terre.

    Besoin de trouver des solutions à ces conséquences d’une croissance sans limite. L’avènement des robots soulève des craintes chez les travailleurs remerciés. Question : les robots seraient-ils un frein remettant en question la croissance démographique ? Parce que, dans une certaine mesure, la démographie croissante (non ou mal contrôlée) détermine tout le reste, en autant que la croissance du marché suit, selon la loi de l’offre et de la demande.

    Les traditions sont aussi un frein au changement de régime nécessité en perspective. La complexité des interactions encourues à l’échelle planétaire conduit vers la conception d’ordinateurs capables d’en assurer la gestion. D’un côté il y a les calculs, de l’autre il y a les actions ou l’application des calculs. Les robots répondent de prime abord aux actions. En ce sens, ils apportent un supplément de main d’oeuvre sans nécessiter d’augmentation démographique hors contrôle qui ferait exploser la consommation avec toutes ses conséquences climatiques et autres.

    Ici, c’est le milieu de vie lui-même, la biosphère qui est l’enjeu. La question est de savoir à quelles conditions la planète sera-t-elle encore viable, compte tenu des pressions démographiques qu’on lui impose. Et pour combien de temps.

    La réorganisation implicite au changement de régime fait elle-même problème. Elle ne sera pas facile à implanter. Cela conduira-t-il à des conflits aigus qui nous contraindraient de se résoudre à la nécessité d’instituer une restructuration planétaire où des cerveaux artificiels joueraient un rôle indispensable ? Encore là, leurs relations entre eux et avec les humains seraient à déterminer en fonction des résultats obtenus…

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