
Les méduses font partie de ces espèces animales qui ont été choisies pour être élevées dans l’espace dans les années 90 avec la navette spatiale Columbia. Les scientifiques voulaient tester l’incidence qu’aurait l’espace sur leur croissance, leur mode de reproduction et leur comportement en général. L’une des caractéristiques que les chercheurs ont remarquées est que ces méduses de l’espace n’avaient pas les mêmes capacités de détection de la gravité que leurs cousines qui peuplent les océans terrestres.
Les méduses possèdent des otholites (ou statholites), un conglomérat de cristaux de carbonate de calcium. Ces cristaux, qui entourent la surface supérieure de leur corps, notamment le fameux champignon, se mettent à bouger en fonction des déplacements de la méduse. Ils signalent alors à leur cerveau comment discerner le haut du bas. Le problème c’est qu’une fois amenées sur Terre, des scientifiques ont remarqué que ces méduses qui semblaient s’être développées normalement, présentaient des difficultés à se mouvoir correctement dans l’eau, avec des mouvements irréguliers et pas coordonnés.
Le rapport avec l’homme ? C’est que nous possédons nous aussi des otholites, qui se trouvent dans notre oreille interne et qui servent également à nous renseigner sur les forces de gravité et d’accélération qui sont exercées sur notre corps. Si l’on suit le raisonnement des observations de ces méduses spatiales, les scientifiques en sont donc venus à expliquer qu’il était hautement possible qu’un être humain né ailleurs que sur Terre ne puisse jamais s’adapter à la gravité terrestre.
(Source : Daily Geek Show)
!! j’adore ce genre d’article, je reblogue chez moi 🙂
A reblogué ceci sur L'heureuse imparfaite and commented:
Perso je trouve ce type de nouvelle passionnant !
On peut alors se demander si des visiteurs venus de très loin, qui seraient nés et se seraient reproduits pendant des générations dans une arche spatiale pourraient arpenter le sol de notre planète !
C’est une question fondée qui pourrait alors modifier les perspectives d’avenir !
ca m’apparait logique comme résultat ..
Voilà un article qui va me faire ma journée!
Adaptation quasi immédiate et automatique de l’espèce dans l’environnement ou elle se trouve à la naissance,et là , on voit bien que la chaine ADN n’intervient pas dans ce processus étonnant ! pour l’ARN on pourrait être moins sûr . denez
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Faites juste lire des résultats de l’astronaute Canadien Chris Hadfield sur comment il a trouvé son retour sur terre à la suite de 6 mois dans l’espace je crois. Il confirme en fait cette théorie.
Une bonne conclusion , 😉
Suis médusé ! 🙂
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